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Comment gérer l’eau potable en voyage à vélo ?

Temps de lecture : 3 minutes

L’accès à de l’eau potable n’est pas toujours évident en voyage à vélo, surtout dans les lieux reculés. Il est important de suivre quelques règles de base pour ne pas tomber malade : découvrez nos conseils pour filtrer et purifier votre eau avant de la boire 🙂

Bien choisir sa source d’eau

Il va falloir bien choisir votre source d’eau sous peine de risquer de tomber malade, ce que personne ne souhaite, surtout en voyage à vélo ! Nous vous recommandons donc d’éviter à tout prix les sources stagnantes : privilégiez tant que possible de l’eau vive comme une rivière ou une source. En effet, l’eau doit être la plus claire possible.

Filtrer l’eau avant de la purifier

Quelle que soit votre méthode pour rendre l’eau potable pendant votre voyage à vélo, il faudra la faire décanter en amont si elle est trouble ou boueuse. En effet, les particules les plus lourdes vont rester au fond. Dans tous les cas, nous vous conseillons de filtrer l’eau avant de la purifier pour supprimer le plus possible de particules lourdes.

Vous pouvez également filtrer et assainir votre eau grossièrement avec une chaussette, un filtre à café ou un morceau de tissu.

Purifier de l’eau non potable en voyage à vélo

Faire bouillir l’eau

Pour obtenir de l’eau potable c’est la solution la plus évidente. En effet, faire bouillir l’eau environ 5 minutes permet de supprimer quasiment toutes les bactéries. Hélas, cette technique utilise pas mal de gaz avec votre réchaud, ce n’est donc pas l’idéal pour l’autonomie en voyage à vélo !

Utiliser des pastilles purifiantes : pratique mais pas écolo

Les pastilles purifiantes permettent de supprimer quasi 100% des bactéries et donc de rendre une eau potable. Cependant, cette technique ne supprime pas les parasites, il faudra donc utiliser des pastilles seulement avec une eau claire ou filtrée au préalable. Le temps d’attente varie entre 30 min et 2h en fonction de l’efficacité de la pastille purifiante.

Toutefois, cette solution est relativement chère et ne correspond pas à notre envie de tendre vers du zéro déchet en voyage à vélo.

La filtration mécanique : peu adaptée au voyage à vélo

Le principe de la filtration mécanique est basique : une pompe fait passer l’eau sous pression par plusieurs étages de filtration qui captent les parasites et bactéries. Il faut compter entre deux et cinq minutes de pompage pour obtenir un litre d’eau potable. Cependant ce type de filtres mécanique n’est pas adapté au voyage à vélo selon nous : en effet, il est assez cher, peu résistant et plutôt encombrant.

Utiliser une paille LifeStraw : super en voyage à vélo

Lifestraw – Filtrer son eau en voyage à vélo

Une solution vraiment intéressante en voyage à vélo pour boire de l’eau potable : la paille LifeStraw. Elle est hyper légère, peu fragile et peut être utilisée pour boire directement dans un point d’eau (lac, rivière..) ou dans une bouteille.

Ce type de filtre est très fiable et permet d’éliminer quasiment toutes les bactéries et parasites. De plus, aucun mauvais goût contrairement aux pastilles purifiantes ! Nous recommandons donc cette solution pour avoir de l’eau potable en rando vélo 🙂

Et vous, comment faites-vous pour accéder à de l’eau potable en voyage à vélo ?

4 commentaires

  1. Tout les cimetières ont un robinet d ‘eau, et il y a des cimetières dans presque tout les villages.
    Pour moi une source sure donc on prend 2.5l chacun max parce que 1litre c’est 1kilo.

  2. Bonjour,

    Comment transportez-vous l’eau durant vos périples? Dans plusieurs gourdes rangées dans les sacoches, ou directement des bouteilles achetées en magasin? Combien de quantité d’eau faut-il avoir sur soi pour être sur de passer une soirée + matinée tranquille pour une personne? (Imaginons que je campe en bivouac et que je n’ai aucun accès à d’eau potable)
    Merci!

    1. Bonjour Arthur,

      On a chacun 3 porte-gourdes sur nos vélos, ća fait déjà près de 2,5 L d’eau. Ensuite, on a des poches à eau dans nos sacoches arrières (on compte 2L chacun). Je pense que pour 1 personne, avoir presque 5L est suffisant pour faire à manger soir et matin, s’hydrater, se débarbouiller, et éventuellement faire la vaisselle, jusqu’à trouver un autre point d’eau après le départ. Apres, si tu as peur de manquer comme moi, j’ai toujours en rab une gourde vide (une avec une paille filtrante ajoutable) que je rempli si je sais que je vais être isolée pour mon bivouac, le fameux litre supplémentaire « au cas où » 😀

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