Vous voulez offrir une super gapette fabriquée avec amour en France à un(e) ami(e) fan de vélo ? Ne cherchez plus, Vera Cycling est fait pour vous !
Des gapettes vélo made in France avec VERA Cycling
VERA Cycling, c’est quoi ?
Vera c’est la french gapette !
C’est de la création et de la production de casquettes de cycliste 100% made in (Hauts-de-) France. Que ce soit des collections dispo sur ma boutique en ligne ou de la personnalisation pour les clubs, ateliers et événements vélo.
Il y en a pour tout le monde et pour toutes les tailles de baby à XXL et le tout produit dans un rayon de 60km autour de Roubaix.
Qui se cache derrière VERA Cycling ?
Derrière VERA c’est moi, Céline Oberlé, fondatrice de la marque en 2016. Je gère les créations, le stylisme, les projets des clients, mes fournisseurs locaux pour la fabrication et pour finir l’expédition… et toutes les autres choses admin, communication, site internet. Bref, je porte de multiples gapettes 😉
Quand as-tu lancé VERA Cycling et pourquoi faire des gapettes made in France ?
J’ai lancé mon site internet en décembre 2016, mais j’ai travaillé presque un an à ce projet avant de le lancer. 9 mois, comme un bébé on va dire 😉
Dans ces 9 mois de pré-lancement j’ai cherché à re-créer un processus de fabrication local, je voulais pouvoir aller chez mes fournisseurs à vélo depuis mon appart à Lille.
Des sacoches vélo upcyclées en France avec le Rouquin qui roule
Faire produire de manière obscure à des milliers de kilomètres sans avoir de contact avec les gens ne m’intéressait pas. Surtout que je n’y connaissais rien aux tissus ni à la couture. Je voulais pouvoir échanger et apprendre de mes fournisseurs, que je vois plus comme des partenaires.
Puis toutes les usines ou équipementiers proposaient tous les mêmes contraintes en termes de quantité, de nombre de couleurs. Personne ne proposait de tailles, de tissus différents.
En tant que graphiste de formation, cela me frustrait beaucoup. Je ne voulais pas de limite à la création.
Est-ce que tu vois une tendance forte pour le made in France ?
Je vois que ça se bouge beaucoup autour du made in France, oui. De plus en plus de marques se lancent dans ce créneau, des salons du made in France / ou production locale émergent dans toutes les grandes villes.
Après, de savoir si c’est pour ça que les gens achètent, je ne sais pas si c’est le critère prioritaire. Pour un vêtement ou un accessoire, le design/look compte beaucoup plus. Idem le confort, ce sont des critères qui passent en premier.
Le processus de production local que j’ai recréé me permet beaucoup de flexibilité pour proposer de la pièce unique et des mini-séries et c’est ça qui intéresse les clients. Le made in France est la cerise sur la gapette 😉
L’atelier de VERA Cycling
Combien de personnes travaillent pour toi à la confection des gapettes dans ton atelier à Roubaix ?
Je n’ai pas d’atelier de confection à mon nom. Je travaille avec un ESAT qui emploie des personnes en situation de handicap. Cet ESAT sur Arras a d’autres clients que VERA. Mais je sais qu’il y a trois couturières qui ont été formées et qui font essentiellement de la gapette à cet atelier. Puis il y a les autres petites mains annexes qui s’occupent de la découpe et des finitions.
Mais un jour, peut-être, j’investirai dans un bel atelier en briques ici à Roubaix et j’emploierai des couturières qui travailleront à temps plein sur la confection des gapettes, tours de cou, musettes etc.
Quelles sont les grandes étapes de la confection de ces gapettes en France ? De la commande à la production
Tout commence par un e-mail d’un client, il me décrit son projet, le contexte et ce qu’il souhaite comme gapettes. Ensuite soit je m’occupe du design pour lui, soit j’envoie mon gabarit pour qu’il y place lui-même son design.
Le client me donne ensuite la quantité et les tailles souhaitées. C’est à mon tour ensuite de préparer les fichiers pour l’impression. C’est un grand jeu de Tetris où il faut placer tous les pans de la gapette pour les envoyer ensuite à l’imprimeur.
Une semaine plus tard les tissus sont imprimés. Parfois, il y a des défauts, l’encre qui bave, ou des défauts dans le tissu de base, alors il faut relancer des pièces en impression.
A partir des tissus imprimés, je prépare des “petits tas” pour la confection. De chaque modèle dans chaque taille. Pour éviter de se retrouver avec un côté de la gapette en S et de l’autre en XL. J’envoie tout ça en confection sur Arras et c’est là que la découpe et l’assemblage se fait. Plusieurs fois par an je me rends aussi dans un fablab sur Douai pour découper les visières au laser. Quelques semaines plus tard je récupère les gapettes assemblées.
Les vêtements en mérinos faits main en France de Maille à part
Là il faut les prendre en main une par une, faire un contrôle qualité et couper des petits fils qui dépassent pour que tout soit tip-top.
Dernière étape : l’expédition aux clients impatients de profiter de leur nouvelle gapette 🙂
Tu as travaillé avec Vélocidade (des sacoches vélos made in France), as-tu d’autres envies de partenariat locaux ?
Oui, je suis sans cesse en train de travailler avec des acteurs locaux pour de nouvelles créations. Dernièrement j’ai travaillé avec Aequo Design qui sont aussi à Roubaix, à la création d’un nouveau genre de casquette plus lifestyle en bleu de de travail brodé.
J’ai déjà collaboré avec un autre créateur, Cédric de Kérozène74 qui recycle de la chambre à air ici sur Tourcoing, des artistes ou graphistes locaux (Roubaix, Dunkerque) pour des illustrations spéciales sur les gapettes.
Puis d’autres qui viennent de plus loin en France mais qui sont fans de vélo, comme Denis de Studiofolk, Audrey de See You Soon.
J’adore explorer de nouvelles voies pour les gapettes, leur faire découvrir de nouveaux terrains, de nouveaux univers… Oui j’en parle comme des enfants… 9 mois je vous avais dit plus haut 😉
Quels sont les futurs projets de VERA Cycling ?
Il y a toujours de nouvelles créations en cours. Après avoir sorti la gapette-mulet… Là je suis en train de dessiner les nouvelles chapkas pour l’hiver qui arrive. J’ai dégoté des chutes de fourrures chez une autre créatrice locale pour en faire en édition limitée.
Je suis aussi tombée sur une fin de stock de magnifiques velours côtelés pour des gapettes urbaines… et un maroquinier roubaisien propose aussi des chutes de cuir qui me serviront d’étiquettes. Étiquettes que je vais aller découper et graver au fablab à Douai.
Ah oui et grosse exclu pour vous : je suis en train de finaliser une nouvelle gapette pour les runners avec une visière plus large et un velcro à l’arrière. Quand je vous disais que j’aimais explorer de nouvelles voies !
Des gapettes pour tous les types de chemins 🙂
Et à côté de tout ça, ou, dans tout ça, il y a aussi l’aménagement de mon nouveau local à Roubaix, à deux pas de la Grand Place. Puis j’accueille ma première alternante depuis septembre de cette année. Là aussi grand projet, apprendre à travailler avec quelqu’un !
On ne s’ennuie pas chez VERA.
D’ailleurs, n’hésitez pas à passer me voir à mon nouveau local à Roubaix au 36 rue du général Sarrail. C’est le paradis de la gapette !