Aller au contenu

La Corrèze à vélo — 4 jours sur la Vagabonde

La Corrèze à vélo — 4 jours sur la Vagabonde

Nous avons eu la chance de découvrir la Corrèze à vélo en passant 4 jours sur l’itinéraire vélo de la Vagabonde, du Sud au Nord depuis Souillac. Ce parcours peut bien sûr également se faire du Nord au Sud !

La Vagabonde en Corrèze : récit, étapes et conseils

Itinéraire et GPX

La Vagabonde est un itinéraire vélo d’environ 500 km qui relie Montluçon (Allier) à Montech (Tarn-et-Garonne). Nous la testons en Corrèze du Sud au Nord car nous venons de découvrir le Lot à vélo. Les topoguides de la Vagabonde en Corrèze la décrivent du Nord au Sud (qui est sens le plus facile en terme de dénivelé cumulé), nous vous proposons donc un récit inversé !

Jour 1 : De Souillac à Beaulieu-sur-Dordogne

Nous partons de Souillac sous un magnifique soleil de Mai, direction Lacave pour rejoindre le parcours de la Vagabonde. Ce village touristique abrite une grotte que l’on peut visiter ainsi que quelques restaurants et des randonnées autour. C’est en arrivant à Saint-Sozy qu’on arrive sur l’itinéraire balisé de la Vagabonde qui nous conduit à Creysse et son joli pont très photogénique

Nous suivons toujours les panneaux de la Vagabonde dans le Lot, en passant par des routes sinueuses, calmes et très jolies. La journée est plutôt facile avec un dénivelé bien réparti et peu conséquent. On apprécie beaucoup le peu de trafic automobile et le balisage qui rend la circulation facile et agréable.

Il y a notamment un passage très impressionnant à Gluges, où nous nous retrouvons au pied de falaises puis on traverse ce joli village semi troglodyte. Peu après, il y a une côte sur environ 1km qui nous amène au belvédère du Copeyre, on y fait un stop pour profiter du panorama à 360° !

Nous continuons à circuler le long de la Vagabonde sur une portion assez plate jusqu’à Puybrun. Peu après ce village – et une petite montée – on sort du Lot et on commence la Vagabonde en Corrèze par la superbe vallée de la Dordogne.

Visite de Baulieu-sur-Dordogne, classé parmi les « Plus beaux villages de France® »

Nous suivons la Vagabonde en Corrèze tranquillement jusqu’à Beaulieu-sur-Dordogne, un village classé parmi les « Plus beaux villages de France® » depuis 2022. Le centre-ville médiéval est vraiment superbe, avec des rues circulaires autour de l’abbatiale datant du XIVè siècle. Les maisons à colombages bordent les ruelles et de nombreux petits artisans animent ce lieu !

Arrivés à la magnifique chapelle des Pénitents, nous avons la joie de découvrir que notre hôtel pour la nuit est juste là, donnant sur la Dordogne et cette chapelle à cinq cloches. On s’installe donc à l’hôtel Les Flots Bleus, où nous mettons nos vélos à l’abri pour la nuit.

Petit dîner très bon à Côté Dordogne, un restaurant non loin de l’hôtel qui propose une carte avec des produits locaux et de région. Rassasiés, on se couche dans le lit confortable et au chaud, les températures commencent à baisser, nous sommes dans la période des saints de glaces !

Jour 2 : De Beaulieu-sur-Dordogne à Clergoux

La nuit a été bien reposante et le petit déjeuner conséquent. Nous montons sur nos vélos vers 9h pour découvrir la Vagabonde en Corrèze. Nous sommes un peu plus couverts que la veille car le vent s’est levé et la température a perdu quelques degrés. On se ravitaille à l’épicerie Utile de Beaulieu-sur-Dordogne pour les pique-niques des prochains jours.

Nous longeons paisiblement la sauvage Dordogne une bonne partie de la matinée. L’itinéraire de la Vagabonde suit une Voie Verte Pâle qui a été créée récemment dans le département, c’est vraiment très confortable de pédaler dans ces conditions ! De plus, cette portion est bien ombragée, idéale pour l’été. On est entourés d’arbres, tout est vert en ce début de mois de Mai et l’itinéraire de la Vagabonde en Corrèze traverse déjà de jolis hameaux et villages, on se régale.

Les Voies Vertes Pâles (VVP) sont un réseau présent dans le département de la Corrèze et qui a pour but de favoriser la mobilité douce. Ces voies à faible trafic relient différents points d’intérêts dans le département et tous les modes de déplacements sont autorisés (voiture, vélo, rando…). Le but étant de favoriser le vélo, on adore !

La Réserve Départementale de Biodiversité

Ne manquez pas la réserve départementale de biodiversité, peu avant Argentat-sur-Dordogne. Il est possible de s’y balader et d’observer la faune et la flore du coin dans un carde naturel enchanteur. Les jumelles sont fortement recommandées pour regarder les oiseaux !

Des arceaux pour les vélos et un parking sont à disposition pour se garer et pouvoir ensuite se promener dans ce havre de paix. Comptez environ 1h de balade si vous voulez faire une boucle dans cette magnifique réserve départementale de biodiversité.


Argentat-sur-Dordogne et ses quais

Nous arrivons ensuite à Argentat-sur-Dordogne, une magnifique petite ville traversée par la Dordogne. La vue sur la vieille ville depuis le pont est superbe et ses jolies maisons en pierre et toits en ardoise typiques de la région donnent un cachet supplémentaire. Un petit café en contre-bas au bord de la Dordogne est fortement recommandé dans ce cadre idyllique !

Une balade dans l’ancien port des Gabariers, avec sa gabare reconstituée à l’identique est un incontournable. En effet, la Dordogne était autrefois une voie commerciale importante où circulaient près de 300 gabares, à l’apogée de la navigation fluviale au XVIIe siècle. Ces bateaux permettaient d’acheminer le bois jusqu’à Bordeaux, pour y faire des tonneaux de vin.

Le plateau des Etangs

Environ 2 km après être la sortie d’Argentat-sur-Dordogne, nous nous lançons dans l’ascension de la première vraie côte de la Vagabonde en Corrèze : 100 m de dénivelé sur 2 km environ. Et elle se monte bien ! Motivés par l’ambiance Corrézienne, nous sommes vite en haut et prenons énormément de plaisir lors de la descente qui suit : la route est lisse, bien entretenue et on s’y sent vraiment en sécurité.

Et c’est dans ce décor bucolique, au milieu des forets et des cours d’eau qu’on entame ensuite une belle montée de 4 km et 250 m de dénivelé pour atteindre le plateau des Etangs. Avec une inclinaison plutôt homogène, nous pédalons doucement mais sûrement en gagnant en altitude.

Champagnac-la-Prune nous indique la fin de l’ascension, nous voilà sur le plateau dans cet environnement paisible et nature. On adore le petit village de La Roche-Canillac où nous prenons le temps de nous balader et prendre quelques photos !

Conseil pratique
Il y a une halte repos à La Roche Canillac, peu après Champagnac-la-Prune. Dans ce joli petit village se trouvent des sanitaires, des bancs et une épicerie !

Etang Ferrier

Le plateau des Etangs est assez vallonné, alternant montées et descentes entre de jolis petits villages. Nous sommes impressionnés par l’étang Ferrier, qui a des airs de Canada : pas besoin d’aller si loin pour du dépaysement ! En effet, il est entouré de conifères et offre une belle étendue d’eau. Décidément, la Corrèze à vélo est une très belle surprise.

Nuitée au camping La Petite Rivière

Nous arrivons finalement à Clergoux en fin de journée, après une belle journée de 57 km et 1000m de D+. Nous sommes fatigués, ça a été une assez grosse journée et les jambes commençaient à fatiguer avec le dénivelé cumulé. Muriel nous accueille au camping La Petite Rivière, proche de la Vagabonde, où nous passerons une nuit au chaud dans un mobil home. Nous engloutissons un repas copieux dans le restaurant du camping avec deux autres cyclotouristes qui font la Vagabonde dans le même sens que nous et allons au lit !

Jour 3 : De Clergoux à Bugeat

Château et domaine de Sédières à Clergoux

Le temps s’est gâté pendant la nuit. Ce matin, il fait bien frais, on a même dû allumer le chauffage dans le mobil home ! On prend le petit déjeuner au camping et on part assez tôt. Nous sommes très rapidement de retour sur la Vagabonde en Corrèze et en une vingtaine de minutes au célèbre château de Sédières et son domaine tout aussi impressionnant.

Le Château de Sédières est niché dans un vaste domaine forestier. C’est une ancienne forteresse médiévale qui a été transformé à la Renaissance. Entouré d’un étang et de sentiers boisés, ce château est aujourd’hui un lieu dédié à la culture et aux loisirs en pleine nature.

Le long weekend du 8 Mai est terminé et nous sommes seuls au pied du château. On y reste un long moment, à l’observer sous toutes ses coutures, à s’amuser à traverser le pont à vélo pour y entrer par la grande porte. Il est simplement magnifique !

Au château de Sédières, on peut trouver une station de lavage pour vélo, le nécessaire de réparation en cas de crevaison, de quoi recharger les batteries, des casiers de consigne et des box à vélo. On trouve également tout cela à la base VTT de Sédières.

Le plateau des millevaches

On roule bien sur l’itinéraire de la Vagabonde en Corrèze pendant toute la matinée. Entre l’absence quasi totale de voiture, les nombreux étangs et lacs, les arbres et les vaches étonnées de nous voir passer à vélo, on roule bien et avec beaucoup de plaisir. De plus, le balisage est vraiment bien fait, on ne regarde jamais le GPS les panneaux suffisent amplement !

Par contre qu’on se le dise : le PNR de Millevaches à vélo se mérite car il n’y a pas beaucoup de plat dans ces contreforts du Massif central ! Mais c’est ce qui offre ces superbes points de vue et ces puys qui s’étendent au loin.

Musée du Président Jacques Chirac (à Sarran)

À Montaignac-sur-Doustre, il est possible de faire des courses d’appoint au « Panier Malin ». On trouve aussi dans ce village juste à côté de la gare, une aire avec douche et toilettes, également un local à disposition pour manger avec tables, chaises, évier, nécessaire de nettoyage. Mais ce n’est pas tout : il y a aussi une pièce vide pour mettre ses vélos et même faire sécher ses affaires si besoin !

Après 30 km, nous arrivons à la petite ville de Sarran dans laquelle on peut visiter le musée du président Jacques Chirac. Impossible de le manquer, il se trouve directement sur la Vagabonde !

Infos pratiques sur le Musée du Président Jacques Chirac

  • Horaires : 10h à 12h30 et de 13h30 à 17h
  • Dernier accès au musée 30min avant la fermeture
  • Prix : 4,5€

On laisse nos vélos sur les arceaux installés pour accueillir les cyclistes, et c’est partie pour la visite du musée du président Chirac. Un ami l’a visité étant enfant et nous en avait parlé, nous sommes donc impatients de le découvrir. Il est constitué de 3 parties :

  • Au rez-de-chaussée se trouve la salle des présidents, qui relate l’histoire de la Vème République. L’impression d’être dans l’Elysée et de visiter certaines salles est bien présente.
  • Au sous-sol, il y a une exposition temporaire de meubles, voitures et autres objets des différents présidents. Les malles sont magnifiques, les voitures superbes et nous sommes ébahis devant la bibliothèque présidentielle !
  • Enfin, la dernière salle est consacrée à une partie des cadeaux que Jacques Chirac a reçu pendant ses mandats. Elle regroupe quelques 2000 pièces allant du cadeau envoyé via la Poste par un enfant à un Stetson offert par Bill Clinton ! En passant par des statues, un maillot de la coupe du Monde 98 porté par Zinedine Zidane, des tapis… Il y en a pour tous les goûts et on peut y rester un sacré long moment !

Il est possible de recharger ses batteries de vélo électrique (pendant la visite, par exemple) et réparer un pépin mécanique au musée. Ils sont équipés pour accueillir les cyclistes et c’est un + vraiment appréciable ! Il y a même des casiers à disposition pour mettre les affaires en sécurité si on le souhaite.

A environ 2 km à l’Ouest du musée, à l’étang de la Tine, se trouve une aire de bivouac. On peut poser sa tente sur une plateforme en bois pour 5€ (+0,2€ de taxe de séjour), et une station de réparation, des douches, des toilettes et de l’eau sont à disposition sur cette aire.
Réservation obligatoire auprès de la mairie.

Nous faisons une pique-nique sur une table mise à disposition devant le musée, on mange assez vite car on a froid avec ce temps nuageux. En effet, depuis que nous sommes arrivés sur le plateau des Millevaches, les températures ont bien baissé et en ce début de mois de Mai, il fait bien frais.

Nous repartons ensuite sur nos vélos sur cet itinéraire de la Vagabonde qui permet de découvrir la Corrèze à vélo. Le parcours est agréable, bien que vallonné. Peu après le musée, on s’amuse comme des enfants sur une jolie descente de 3 km dans laquelle on se fait bien plaisir ! Nous entrons enfin sur le plateau de Millevaches.

Le saviez-vous ?
Le nom du plateau de Millevaches est souvent mal interprété : il n’a rien à voir avec le nombre de vaches. Il viendrait en réalité de l’ancien mot « vacca », qui signifie « source » en langue ancienne. Millevaches désignerait donc un territoire aux « mille sources« , ce qui prend tout son sens ici, dans un pays riche en rivières, tourbières et zones humides.


Village de Chaumeil et le suc au May à proximité

Assez vite, nous voilà à Chaumeil, petit village très chou. Petit retour dans le passé avec le bâtiment de poids publics. Il servait à l’époque à peser la marchandise, notamment le bétail, lors des marchés !

Il y a une aire de repos avec toilettes, tables de pique-nique et eau à Chaumeil. Il y a même une petite salle d’échange de livres si vous avez besoin de déposer et/ou prendre un bouquin ! Elle se situe dans le bâtiment de poids publics.


Lestards et son église en toit de chaume

Après Chaumeil, ça grimpe sur 6 km environ en forêt, le premier kilomètre est un peu raide mais après la montée est constante et pas trop pentue, elle se grimpe sans souci.

Au niveau de Lestards, on vous conseille chaudement de quitter la Vagabonde pour un petit aller-retour d’environ 1 km qui vaut largement le détour : Il y a une église datant du XIIè siècle unique en France à Lestards ! En effet, elle a la spécificité d’avoir un toit en chaume, qui est en excellent état. De plus, l’acoustique à l’intérieur est incroyable et à l’arrière, on peut trouver des dalles funéraires de prêtres.

Point pratique : il y a des toilettes disponibles à côté de la mairie de Lestards.

Nous retournons ensuite sur la Vagabonde. Une superbe descente nous attend, parce que oui, après une montée, il y a toujours une descente ! Quel bonheur après avoir pédalé 55 km, ça repose les jambes !

Nous faisons un petit stop sur la route pour admirer d’adorables agneaux qui gambadent dans les champs.

C’est un profil plutôt descendant qui nous amène à Bugeat, notre point de chute pour la nuit. Encore une belle journée à vélo avec 68 km et près de 1000 m de dénivelé positif. Nous arrivons au gîte d’étape Les 2 Cloches, en plein cœur de Bugeat. Un autre randonneur à vélo est là, il descend à Montech depuis Montluçon par la Vagabonde. On fait quelques courses au Carrefour Express et ce soir, on se cuisine un bon repas au gîte avant de nous coucher.

Bugeat est un des seuls villages de la Vagabonde en Corrèze qui a une gare, il est donc possible de rejoindre Limoges en train facilement ! Il y a également des outils de réparation de crevaison et aussi le nécessaire de recharge de batterie au centre sportif de Bugeat.

Jour 4 : De Bugeat au lac de Vassivière

Nous quittons Bugeat un vendredi matin, jour de marché. Le centre-ville fourmille et des gens sont installés au Café de la Place. Une dame nous voit monter sur nos vélos et nous souhaite « bonne chance » lorsqu’elle voit qu’on sort de la ville par une belle montée. Ça réveille !

A Pérols-sur-Vézère, nous quittons la Vagabonde pour aller visiter Variéras, un village surprenant puisqu’il est constitué de maisons en chaume ! Un petit détour qui, au total, ne nous rallonge que de 2 km, alors pourquoi s’en priver ?

Village aux maisons en toit de chaume à Variéras (non loin de Pérols sur Vézère)

L’entrée dans ce village de Variéras avec ses 50 habitants nous plonge dans l’ambiance d’une BD Astérix. Les maisons sont aux angles arrondis, avec de beaux toits de paille et parfois même avec des dessins d’écureuils en guise de décoration sur le chaume. Nous prenons le temps d’échanger un moment avec Denis, Sylvère et sa compagne qui nous accueillent pour nous expliquer la construction des toits et le métier de chaumier.

Comment ça s’installe un toit de chaume ?

Sans trop tarder, je monte sur le toit avec Sylvère pour une démonstration d’installation des roseaux de Camargue. Il positionne, attache, sert, tasse, ressert encore puis découpe le haut du toit… A l’observer, ça a l’air incroyablement facile, c’est bien la preuve de sa maîtrise !

Nous sommes captivés par cet artisanat plutôt original et vieux de plusieurs milliers d’années (les premiers recensements dateraient de 4 600 ans avant Jésus Christ). Avant de partir, nous faisons un petit tour dans leur atelier de fabrication de faitages, qui est l’ouvrage que l’on pose en haut du toit pour assurer l’étanchéité et le maintien des roseaux.

Il est possible de rencontrer Denis Gorsse les matins si vous souhaitez en apprendre davantage !

Site gallo-romain des Cars

Ne manquez pas non plus le site archéologique des Cars en chemin. Il est l’un des plus impressionnants du Limousin ! C’est l’occasion d’en apprendre davantage sur la grande époque romaine, dans un cadre magnifique entre landes et forêts.

Des panneaux sont installés pour décortiquer ce lieu et son histoire, informant des techniques de construction, d’agriculture, de gestion de l’eau, mais aussi des rites religieux de l’époque… Il y en a pour tous les goûts !

Tourbière du Longeyroux

Nous continuons ensuite notre route sur la Vagabonde en Corrèze et nous sommes gâtés : Deux chevreuils gambadent au dessus de nous et traversent à 2 reprises la route juste devant nos yeux émerveillés. Nous sommes si heureux de cette brève rencontre, la nature est omniprésente en Corrèze et nous rappelle que nous sommes des invités chez elle.

Nous passons ensuite par la tourbière du Longeyroux, qui est répartie sur les communes de Meymac, Saint-Merd-les-Oussines et Chavanac. Elle occupe un espace de 250 ha et ses ruisselets ont donné naissance à la Vézère. Il est possible d’y randonner afin de découvrir sa biodiversité variée et ses paysages insolites !

En sortant de la Vagabonde, entre Saint-Merd-les-Oussines et Peyrelevade, à Millevaches à l’Est, il y a l’aire de bivouac du PNR des Millevaches. Entre le 15 Mai et le 15 Septembre, pour 5€ (+0,2€ de taxe de séjour), vous pouvez poser votre tente sur des plateformes en bois. Sont également à disposition des toilettes sèches, points d’eau et un foyer pour faire du feu le soir afin de se réchauffer ou de faire griller des chamallow. Réservation obligatoire.

Nous faisons un pique-nique sur une table en bois à l’aire de service à Peyrelevade. Dans ce village se trouvent une boulangerie ainsi qu’un Petit Casino si besoin pour se ravitailler. Bon, nous sommes le 8 mai, donc nous avions anticipé nos courses la veille !

Lac du Chammet

Peu après notre pause déjeuner, nous descendons sur la route avec une vue au loin sur le lac du Chammet. Lorsque nous l’atteignons enfin, nous le traversons. Ce lac est la démarcation naturelle entre les départements de Corrèze et Creuse. C’est donc ici que se termine notre aventure sur la Vagabonde en Corrèze pour continuer en Creuse !

Découvrir la Corrèze à vélo : infos pratiques

Rejoindre la Corrèze en train avec son vélo

La Corrèze est desservie par plusieurs lignes SNCF qui permettent de venir avec un vélo, en particulier si vous partez en itinérance.

  • Brive-la-Gaillarde est la principale porte d’entrée pour la Corrèze. On y accède en train direct depuis Paris (ligne Intercités), Limoges, Toulouse, Bordeaux ou Clermont-Ferrand.
  • Souillac et Limoges sont également proche de la Vagabonde en Corrèze et accessible en Intercité
  • Tulle, Montluçon et Bugeat sont aussi accessibles via les lignes TER régionales.

Voyager avec son vélo :

  • En TER : les vélos sont acceptés gratuitement et sans réservation dans les espaces dédiés, dans la limite des places disponibles.
  • En Intercités : certaines lignes proposent un espace vélo avec réservation obligatoire (environ 10 €). C’est le cas notamment des trains Paris–Brive.

3 idées d’itinéraires vélo en Corrèze

En complément de la Vagabonde, la Corrèze se découvre aussi à travers trois itinéraires aux ambiances variées :

  • La boucle des Plus Beaux Villages de France (83 km) : un parcours culturel et patrimonial dans le sud du département, reliant Turenne, Collonges-la-Rouge, Curemonte et Beaulieu-sur-Dordogne, quatre villages au charme remarquable.
  • Les gorges de la Haute-Dordogne : un itinéraire plus court et accessible, entre rivières, lac de la Triouzoune et points de vue sur les gorges. Idéal pour une escapade nature, au calme.
  • Le plateau de Millevaches à vélo (78 km) : une immersion dans le Parc Naturel Régional, entre forêts, landes, tourbières et patrimoine discret. L’itinéraire traverse des paysages préservés et invite à ralentir.

Trois façons différentes d’aborder la Corrèze à vélo, entre nature, histoire et itinérance douce !

Quand partir en Corrèze à vélo ?

La meilleure période pour voyager à vélo en Corrèze s’étend de mi-avril à fin octobre, avec des conditions optimales entre mai et septembre.

  • Le printemps (avril–mai) offre des températures douces, des paysages verdoyants et une nature en pleine floraison. C’est une période agréable, avec peu de monde sur les routes, mais parfois encore un peu fraîche en altitude.
  • L’été (juin à août) est la période la plus ensoleillée. Les journées sont longues, les services touristiques sont ouverts, mais certaines vallées peuvent être chaudes. Privilégier les départs matinaux et les zones boisées ou en altitude (plateau de Millevaches, vallée de la Dordogne).
  • L’automne (septembre–octobre) est une excellente saison pour pédaler au calme, sous les couleurs changeantes des forêts corréziennes. Les températures restent agréables, notamment en septembre, avec une lumière plus douce.

Bon à savoir : le relief de la Corrèze est vallonné. Un vélo avec développement adapté, et de bons freins, est recommandé en toute saison.


Collaboration avec Corrèze Tourisme

La Corrèze à vélo — 4 jours sur la Vagabonde

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *